Aux quatre coins de la province, les patients qui composent le 911 sont confrontés à de longs temps d’attente pour obtenir des ambulances, ce qui a de graves conséquences sur leur santé et leur sécurité.
Les services ambulanciers paramédicaux municipaux des quatre coins de la province sont fréquemment confrontés à des « codes noirs » selon lesquels il n’y a pas d’ambulances disponibles pour répondre aux appels faits au 911. Même en excluant les « codes noirs », les services ont souvent une disponibilité très restreinte d’ambulances.
Dans le sondage du SCFP de 2021 effectué auprès des membres, 41 % des membres du SCFP travaillant dans les SMU ont affirmé vivre des « codes noirs » chaque jour. Un autre 24 % ont affirmé en vivre quelques fois par semaine.
D’après les renseignements obtenus à la suite de demandes d’accès à l’information, le SCFP a conclu que bien que les volumes d’appels soient en constante augmentation, les heures de travail pour les ambulances ne suivent pas le rythme des besoins. On retire souvent des ambulances de la route en raison d’un manque de personnel puisque les services régionaux sont incapables de recruter suffisamment d’ambulanciers paramédicaux et de les conserver.
L’enjeu principal est le manque de financement par les gouvernements provincial et municipaux, ce qui a compromis les soins pour les patients qui ont besoin de services médicaux d’urgence.